Autodidacte et passionné par le street art depuis maintenant une dizaine d’années, Maxence FOGLIAZZA a approché cette discipline en pratiquant le collage et l’affichage…
Au commencement, ses travaux se basaient sur la réutilisation de visuels glanés sur les panneaux d’affichage libre avec une thématique récurrente, la musique…et plus particulièrement le hip hop et le rock.
Son évolution dans le monde de l’art et sa pratique de celui-ci l’ont amené à faire de multiples rencontres d’artistes dont celle de «Ruse» avec lequel il collabore depuis 6 ans à travers la réalisation de fresques sur des murs d’expression libre et de décorations pour les particuliers. Grâce à toutes ces « connexions» il a découvert une autre forme d’expression, le graffiti.
Interpellé par la multitudes de possibilités qu’offre l’usage de sprays aérosols, il s’est dit que c’était fait pour lui…
Aussi, il cherche aujourd’hui à développer et parfaire son style dans cette pratique, avec pour influences le cinéma, la B.D, la faune et la flore, la musique et plus précisément le rap et le hip hop qui sont indissociables du graffiti puisque faisant parti de la même culture, mais aussi l’actualité
Pour ce qui est de ses créations sur châssis, Maxence FOGLIAZZA pour objectif de faire se rencontrer toutes les techniques acquises pendant Ses années de pratique, mélangeant ainsi collage, pochoir, graffiti et techniques de peinture et de dessins plus classiques.
Nicolas CHAILLOUX a vu son 1er graffiti à l’age de 6 ans, en allant voir de la famille sur Paris.
Il a été fasciné par ce que l’artiste avait fait et du rendu sur le mur. Il a tout de suite « accroché » croyant que le graffeur était un magicien et il s’est dit : « plus grand, j’aimerais faire la même chose ».
Pendant sa jeunesse et sa scolarité, il a passé son temps à dessiner.
A l’age de 14 ans, il s’amusait à reproduire certains tags puis à écrire dans la rue, ses premiers tags, des mots ou des surnoms qu’il avait inventés.
A 18 ans, il rencontre sur Nantes des graffeurs qui lui ont fait découvrir ce qu’était le vrai graffiti et ses codes.
Il a commencé par se trouver un nom et le reproduire sur les murs de façon illégale, appelé dans le jargon « vandal ».
Cependant, il aspirait à autre chose et à améliorer son niveau… fasciné par le style et le travail de certains graffeurs de terrain.
Il a voulu apprendre et maîtriser les différents styles de graffiti et les différents styles de lettrages.
Pour cela, il a travaillé sa technique, tout en restant créatif, en pratiquant du graffiti dans divers spots dit légaux.
Pendant 10 ans, son objectif n’a pas été uniquement de réaliser des pièces dites complètes et finalisées, mais aussi d’aborder d’autres thématiques comme les fonds, les décors et les personnages.
Il préfère travailler la création et inventer ses propres oeuvres plutôt que de faire un travail de reproduction.
Après 15 ans de graffiti, il a fait des rencontres et évolué au sein de divers collectifs. Pour lui, la galerie est une autre approche de cette forme d’art. Exposer en galerie est pour Nicolas une suite logique dans une carrière d’artiste et une consécration.
Mais il reste convaincu que le vrai graffiti est dans la rue.
Aujourd’hui, il continue son parcours, en étant productif autant sur un mur, que sur une toile ou encore sur une feuille blanche.
Nicolas CHAILLOUX a pour objectifs de ne jamais s’arrêter, et d’avoir la possibilité de pousser son niveau au maximum lorsque sa carrière touchera à sa fin…
Informations pratiques
Entrée libre
Du 25 novembre au 3 janvier 2016
Horaires d’ouvertures :
Du lundi au jeudi : 14h-18h
Vendredi : 14h-17h